Références

  • Titre : « Misaki Kazuo vs Ōtake Risuke (maître-instructeur de l’école Tenshin-shōden-katori-shintō) : “le secret ultime de Katori est le fait de vivre” ».
  • Titre original : « Misaki Kazuo × Ōtake Risuke (Tenshin-shōden-katori-shintō-ryū shihan) : “Katori no “gokui” wa, ikirukoto ni ari” / 三崎和雄 × 大竹利典 (天真正伝香取神道流 師範)「香取の“極意”は、生きることにあり」»
  • Auteur : Matsuyama Go
  • Revue : Gong (05/2011)
  • Traduction : Katori-ressources

Catégorie : Récit de rencontre avec Otake Risuke

Notes : Afin de faciliter la lecture, nous avons ajouter nous-mêmes des titres aux différentes parties de l’article original uniquement séparées par le signe *. Nous ne proposons pas de traduction de la dernière partie de l’article (p.64-65) dans laquelle Misaki Kazuo évoque sa carrière de combattant car ce passage ne comporte aucun lien avec l’école Katori Shintō et son maître Otake Risuke.

Misaki Kazuo vs Ōtake Risuke : "le secret ultime de Katori est le fait de vivre"

Introduction

Pour Misaki Kazuo qui est originaire de Katori, préfecture de Chiba, le temple de Katori, est un lieu sacré et connu car Iizasa Chōisai Ienao y a eu une révélation après s’être imposé un entraînement intensif de 1000 jours avant de fonder l’école Tenshin-shōden-katori-shintō. On dit que cette école a su conserver les secrets d’Ienao pendant près de 600 ans à travers vingt générations. Misaki Kazuo s’est rendu au dōjō de Narita pour rencontrer maître Otake Risuke qui est l’unique détenteur du gokui kaiden de l’école katori-shintō qui en tant qu’art martial global (sōgō bujutsu) comprend les disciplines suivantes : kenjutsu, iaijutsu, yarijutsu, naginatajutsu, bōjutsu, jūjutsu, chikujōjutsu, etc.

1. Discussions autour de la KSR depuis les États-Unis

Misaki Kazuo m’a parlé de l’école de Katori shintō l’année dernière quand il est rentré au Japon après avoir quitté le dōjō d’Almeida qui se situe sur la côte Est des États-Unis.
Bien sûr, en tant que natif de Katori (préfecture de Chiba), Misaki connaissait le Katori-jingū où réside Futsu-nushi-no-kami, dieu du combat d’après les mythes hérités de la province d’Izumo, il connaissait également la pierre angulaire (kaname-ishi / 要石) situé dans l’enceinte du temple. Enfin, il connaissait la légende qui raconte qu’Iizasa Chōisai Ienao était un soldat au service d’Ashikaga Yoshimasa, le 8e shogun au milieu de la période Muromachi et qu’il s’était retiré sur le mont Umeki, proche du palais, au fond du temple de Katori, et qu’après 1000 jours d’entrainement, il a fondé l’école Tenshin-shōden-katori-shintō.
À cette époque, Misaki m’a confirmé que cette école existait encore. Il ne pouvait pas cacher son excitation d’avoir découvert qu’elle se trouvait dans la localité où il allait prier quotidiennement au temple.
“L’école de Katori-shintō est un art martial global (sōgō bujutsu)” dit-il les yeux joyeux. On dit que progressivement le kenjutsu de champ de bataille a évolué vers le kenjutsu de dōjō où le développement de moyens de protection et l’entraînement avec des sabres de bambou sont devenus prépondérants. L’école Katori-shintō continue de penser aux combats réels comme à l’époque Sengoku et à enseigner un art martial global que l’on nomme les “18 arts martiaux” (Bugei Juhappan / 武芸十八般) tels que le kenjutsu, le iaijutsu, le yarijutsu, le naginatajutsu, le shurikenjutsu, le bōjutsu, le jūjutsu, le chikujōjutsu, etc.
J’ai demandé : “C’est vrai !?, il y a tout ça, n’est-ce pas ?”. Alors Misaki nous a raconté : “Quand je suis allé aux États-Unis pour m’entraîner, j’ai apporté à Renzo Gracie un présent qui avait été béni au Katori-jingū. Renzo était très content en disant : ‘c’est celui d’un dieu de combat !’. De plus, quand je lui parlais de l’école Katori-shintō et de ses différentes disciplines, il était déjà au courant à propos d’Ashikaga Yoshimasa et du chikujōjutsu. Je sentis que Almeida – qui était aussi très au fait du bushidō – et Gracie avait tenté de saisir l’essence réelle des arts martiaux. Il me semble qu’ils étaient plus samouraïs que les Japonais eux-mêmes !”.
Misaki, qui était venu dans le dōjō d’Almeida pour combattre Frank Edgar, le champion de la catégorie des légers, avait senti quelque chose de profond coulé dans le coeur de Grazie. “Ils sont tous en dogi” dit-il. “Toi, Misaki, tu connais le judō”. La raison pour Grazie est qu’en portant le dogi, il y a une force qui se dégage. Le short de boxe (nogi) demande de la vitesse et de la puissance. Mais, quand on porte le dogi on ne peut pas utiliser ce genre de force. Donc on peut pratiquer longtemps, de l’enfance jusqu’aux âges avancés. Comme dans le shōgi (jeu d’échec japonais), on ne peut qu’avance d’étape en étape. Quand des gens partageant cette même volonté se rassemblent, la force devient énorme.
Misaki ajoute concernant Grazie “Il comprend l’importance de l’esprit et de la culture japonais qui a fait naître le jūjutsu car c’est ses racines. Un homme porte le ‘kimono’ de la naissance jusqu’à la mort, quand il allait au combat, quand il coupait avec le sabre. Donc, la manière de penser avec le dogi est une chose naturelle pour eux”.
Pour Grazie, le jūjutsu fait partie de son mode de vie. On peut faire un lien avec l’école Katori shintō où le bujutsu fait partie de la vie de qui pratique les “18 arts martiaux”.
Grazie continue sa réflexion : “Que signifie la protection du corps pour le jūjutsu de compétition ? L’école Katori shintō est une école où l’on abat sûrement son adversaire en étant une seconde plus rapide que lui. Dans toutes les techniques il y a cette astuce de “tuer en une seule coupe”. Lors de l’entraînement, on utilise le sabre en bois et on ne porte pas de protection. Ainsi, on fait toujours les exercices en pensant à la mort”.
(Misaki) : “Pour approcher cette idée essentielle, je me suis dirigé vers le Shinbukan-dōjō de Narita pour visiter maître Otake Risuke qui est l’unique gokui kaiden de l’école Katori shintō”.

2. Rencontre avec Maître Otake Risuke

“Vous avez des oreilles particulières, je suppose que vous avez fait beaucoup d’entraînements”. M. Otake a tout de suite remarquer les oreilles écrasées de Misaki. Tout d’abord, M. Kyoso Shigetoshi nous a expliqué le iai qui s’effectue depuis une position accroupie depuis laquelle on saute sans préparation et on dégaine le sabre. “Dans le noir, quand on ressent la présence des ennemis, en restant en posture basse, en regardant devant soi, on prend le katana qui est posé derrière et on saute d’un seul coup pour éviter de se faire couper les pieds et on coupe. Cela devient ce genre de mouvement car si on utilise un système d’à-coup (litt : ressort) pour charger son énergie avant de sauter, alors les adversaires peuvent l’apercevoir”. Il nous a ensuite montré la série Omote-no-Tachi dans laquelle on prend pleinement la tsukagashira (l’extrémité de la poignée du sabre). On dit “il y a une mesure pour la tsuka : 8 sun“. Ainsi, on profite du sabre en utilisant au maximum l’effet de levier (teko). Comme dans la boxe, on mesure le punch selon le mouvement d’épaule de l’adversaire. Dans le gokui, on fait attention au mouvement du poing droit de l’adversaire et on présume ainsi la pointe du sabre.
La partie la plus brillante se nomme “kuzushi“. M. Nobutoshi et M. Kyoso expliquent qu’à la différence de la série Omote où l’on reçoit le sabre adversaire de manière dure, ici, on présume un combat réel. Ainsi, on glisse la lame et on la pénètre. À l’origine, les techniques Omote ont été conçues de cette manière pour que les gens ne puissent pas voler les secrets.
Le secret dit “si il y a le temps de recevoir, on coupe”. En connaissant de manière approfondie la structure de l’armure et en sachant les points faibles, on insère le sabre au niveau des artères”. Des fois, on invite les autres en créant une ouverture exprès puis on coupe en esquivant leurs attaques. L’escrime (tachisuji) se compose de mouvements offensives et défensives sans aucun mouvement inutile. On dit qu’il faut mettre le talon au sol car l’on suppose le poids de l’armure.
“À chaque coupe, nous supposons que nous sommes morts”.
Katori est une technique de sabre sans protection. Je me pose une question. Malgré l’interdiction du duel, est-ce qu’il n’y a pas de situations où l’on ne peut pas éviter de combattre contre une autre école ? “La préfecture a reçu une demande pour que cette école qui a conservé cet art martial global pendant 600 ans soit reconnue en tant que ‘Bien culturel immatériel’. L’un des membres du comité de délibération a demandé : ‘Qu’est-ce que c’est l’école shintō ? Si c’est un budō, il faut organiser un combat contre un haut gradé de Kendō”.
Dans l’école Shintō, il est traditionnellement interdit de se battre contre une autre école. Cependant, le maître Hayashi Yazaemon m’a appelé et m’a dit : « On va répondre à ce défi parce que c’est une bonne occasion pour présenter notre école à tout le monde ». Il a ajouté : « Pour cela, je vais te demander de le faire. Il existe un secret (gokui) qui vous permet de gagner un face-à-face ».
Le maître qui m’attendait dans la salle m’a donné un sabre en bois et m’a demandé : « frappe-moi sur la face (men) ». J’ai frappé comme il me l’avait demandé, alors le maître a avancé rapidement devant moi sur ma gauche et m’a frappé. Cette technique correspond à ce que l’on appelle « les secrets les plus profonds » (oku-no-gokui /奥の極意) de Katori. Cette technique consiste à entrer par le côté gauche de l’adversaire et à le couper au cou quelque soit la distance – proche ou lointaine – entre moi et l’adversaire.
L’adversaire pratique le Kendō, il utilise le sabre de bambou et porte une armure de protection, mais moi, comme d’habitude, j’ai l’intention de combattre sans protection et avec le sabre en bois. Si j’attaque avec cette technique secrète, même si je frappe sur le masque, il va mourir. Cependant, le maître me l’a ordonné en ayant bien considéré cela. En attendant le jour du duel, j’ai pensé ainsi. Si je le frappe vraiment fort, il va mourir. Mais, si je perds alors je déshonore les 600 ans de traditions de l’école Shintō. Dans ce cas, je ne saurais m’excuser auprès de tous les prédécesseurs et auprès du fondateur. Si je perds, je n’ai plus qu’à mourir. D’un côté, j’ai pris cette grave résolution, mais de l’autre côté, je n’éprouvais pas de sentiment pathétique. Plus tard, j’ai reçu un appel téléphonique de la préfecture me disant qu’il ne pouvait pas prendre la responsabilité d’un duel qui met en jeu la vie et ce duel a été annulé.
Tous les peuples du monde ont développé des techniques de combat pour protéger leur propre pays. Dans les arts martiaux japonais, on s’entraîne pour tuer en un seul coup. Il n’existait pas d’arts martiaux qui n’aient cette utilité. Mais en même temps, on avait besoin d’une grande résistance spirituelle, car cette force extériorisée pouvait ne devenir que violence. La technique de « S’asseoir en face à face sur le bambou » (kumazasa no taiza / 熊笹の対座) est d’un tel degré que les adversaires perdent la volonté de combattre. Le maître exigeait de son disciple qu’il ait fait suffisamment d’efforts et de pratique pour être digne de donner à son tour l’enseignement.
Je suis stupéfait par la manière de vivre de M. Otake. Les explications qu’il nous a données quand nous sommes passés dans son salon concernant la théorie de in-yō gogyō (la théorie du yin/yang et des Cinq Éléments), le chikujōjutsu (l’art de construire des forteresses) et le gunbaihō (l’art de diriger des armées) m’ont fait comprendre qu’il s’agissait d’intelligences (chie / 知恵) qui nous montrent comment vivre dans la nature plutôt que de simples pratiques surnaturelles (jujutsu / 知恵).
En ce qui concerne l’art de construire les forteresses, on utilise seulement l’aiguille et le file sur un plan à l’échelle de 1/100. On utilise aussi une équerre de menuisier nommée le « Triangle de Yamato » (Yamato sankakkei /大和三角形)et une rose des vents composée de 24 directions pour tracer les lignes.On dit également qu’il faut utiliser du bois de pin à la base de mur en pierre en plaçant les deux faces en parallèle et en laissant la “peau-de-rivière” (kawa-hada / 川肌) pour augmenter la résistance. Plusieurs constructions de la famille Otake ont été élaborées ainsi dont le dōjō qui a été conçu par M. Otake lui-même. “Il y a des chercheurs qui disent que les pratiques ésotériques (hōgoto / 法事) dans les arts de combat ne sont que superstition. Cependant, si on pense à la Terre où nous existons qui tourne autour du Soleil en tournons sur elle-même, ce n’est pas bizarre que la Terre soit influencée par les autres astres. Quand on parle de marée montante et de marée descendante à cause de l’attractivité de la Lune, l’enseignement nous apprend que les vagues arrivent 18 fois par minute. La respiration humaine est aussi de 18 fois par minutes. Si on multiplie ce nombre par deux, on obtient 36, soit la température des êtres humains. Le double de ce nombre, 72, correspond aux battements du cœur par minute. Le mot de ‘miracle’ (fushigi / 不思議) peut-être utilisé car tout ça arrive réellement”.

Photo souvenir de Misaki avec Otake Risuke et Otake Nobutoshi au Shinbukan dōjō.
Photo souvenir de Misaki avec Otake Risuke et Otake Nobutoshi au Shinbukan dōjō.

3. Impressions de Misaki Kazuo concernant l’école Katori-shintō

Journaliste : M. Misaki, quelles impressions avez-vous eu en regardant réellement les techniques de l’école Katori-shintō ?
Misaki : Je suis né à Katori, j’allais prié au temple de Katori, j’avais eu des informations sur l’école Katori-shintō, j’avais imaginé le lieu reculé sur la montagne où Iizasa Chōisai Ienao a fait son entraînement et je pensais faire la même chose un jour, c’était donc pour moi une expérience particulière, comme si je remontais mes racines. Quand j’entends les paroles de M. Otake, j’ai compris qu’il y avait encore beaucoup de choses que je ne connaissais pas. Il y a beaucoup plus de choses qui existent et qui ne sont pas écrites dans les documents.
Journaliste : En fait pendant 600 ans et ce jusqu’à nos jours, c’était un secret (gokui). En ce qui concerne les katas, il y a Omote et Ura.
Misaki : En ce qui concerne le combat réel, on donnait le strict avertissement de ne pas combattre, car “l’art de combat est l’art de la paix”, c’est-à-dire que gagner sans combat était supérieur.
Journaliste : Il faut essayer de rester fort pour ne pas combattre. Il y a donc une profondeur dans l’entraînement. Quelque chose de très profond, n’est-ce pas ?
Misaki : Malgré un temps très court, ce fut une très bonne expérience. M. Otake m’a montré des katas que l’on ne peut pas voir normalement et je pouvais être face à face avec le maître. Il coupe comme s’il glissait la courbe de la lame. C’est un tout petit mouvement très subtil, mais dans tous les mouvements il y a ce sens. Quand il venait pour me piquer, je ne pouvais pas l’éviter. Si c’était moi qui tentais de le piquer, j’étais coupé. Là-bas, il n’y avait presque pas de lien avec la force, mais seulement le mouvement et la distance. Je suis un peu perturbé, comment faire ?
Journaliste : C’était une grande surprise pour moi, l’allonge ne change pas autant malgré l’utilisation d’un sabre court ou d’un sabre long.
Misaki : J’ai réfléchi à ce sujet et je me suis demandé comment faire si c’était un combat libre. Je me demande comment l’appliquer face à un boxeur ou à un athlète qui a de l’allonge. Quand on est au corps-à-corps alors le rapport de force est grand. Si on lutte éloigné alors cela devient un match de techniques de distance. Ce que je croyais être une situation désavantageuse ne l’était en fait pas. C’est très curieux !
Journaliste : Il y a la forme Omote des techniques mais aussi les “kuzushi”. Ces techniques ont été cachées pour ne pas être volées.
Misaki : J’ai entendu que quand l’adversaire brandit son sabre grandement comme d’habitude c’était une grande chance. On peut ainsi couper en esquivant avec un minimum de techniques. Cela m’a donné un grand exemple. C’était très raisonnable de couper le poignet ou la jambe de manière aussi subtile avec les techniques de “kuzushi”. J’ai alors pensé que durant toute notre vie nous avons des choses à apprendre.
Journaliste : Quand on regarde les plaques, on voit qu’il y a beaucoup d’étrangers dans cette école. Il y a même le coach de l’équipe de rugby de Canon.
Misaki : Je suis ravi de faire partie du bujutsu ancien du Japon, mais d’un autre côté je suis un peu triste, car ces trésors sortent du Japon. Quand même, ce sont les Japonais qui devraient en hériter. Les athlètes comme Almeida disaient également en parlant du jūjutsu : “celui-ci est originaire du Japon, il faut le rendre au Japon”. Maintenant les athlètes japonais sont en difficulté à l’étranger dans les tournois de combat libre, mais les clefs pour gagner dans le monde existent tout près de nous.

4. Documents photographiques

A = Misaki en train de prier au temple de Katori. B = Il s'est recueilli devant la tombe d'Iizasa Chōisai Ienao. C = Au Shinbukan-dōjō avec M. Otake Risuke, gokui-kaiden. D = Iai de Kyoso Shigetoshi.
A = Misaki en train de prier au temple de Katori.
B = Il s’est recueilli devant la tombe d’Iizasa Chōisai Ienao.
C = Au Shinbukan-dōjō avec M. Otake Risuke, gokui-kaiden.
D = Iai de Kyoso Shigetoshi.
E = Omote-no-tachi et Ura-no-tachi. F = Bōjutsu. G = Naginatajutsu. H = Combat avec deux sabres. I = Sabre court. Ils nous ont montré plusieurs techniques dont
E = Omote-no-tachi et Ura-no-tachi.
F = Bōjutsu.
G = Naginatajutsu.
H = Combat avec deux sabres.
I = Sabre court.
Ils nous ont montré plusieurs techniques dont “Gyaku-nuki-no-tachi” qui est une technique de iai utilisée dans le film “Yojimbo”. Les techniques Omote-no-Tachi sont grandes et puissantes et supposent l’armure. Les “kuzushi” ne reçoivent pas le sabre mais entrent en esquivant puis on coupe les veines en attaquant les parties faibles de l’armure.
J = Technique secrète de “Tsubamegaeshi” (燕返し).
E = Omote-no-tachi et Ura-no-tachi. F = Bōjutsu. G = Naginatajutsu. H = Combat avec deux sabres. I = Sabre court. Ils nous ont montré plusieurs techniques dont
E = Omote-no-tachi et Ura-no-tachi.
F = Bōjutsu.
G = Naginatajutsu.
H = Combat avec deux sabres.
I = Sabre court.
Ils nous ont montré plusieurs techniques dont “Gyaku-nuki-no-tachi” qui est une technique de iai utilisée dans le film “Yojimbo”. Les techniques Omote-no-Tachi sont grandes et puissantes et supposent l’armure. Les “kuzushi” ne reçoivent pas le sabre mais entrent en esquivant puis on coupe les veines en attaquant les parties faibles de l’armure.
J = Technique secrète de “Tsubamegaeshi” (燕返し)
K = les photos en noir et blanc montrent des techniques de jūjutsu de l'école Katori shintō dont une technique de protection pour retirer l'étranglement à partir de l'intérieur du bras de l'adversaire. Cette technique est également présente dans le Gracie-jūjutsu. L = Façon logique de contrer une saisie du bras à deux mains. M = Otake Risuke et Donn Draeger, il était l'entraîneur d'Anton Geesink. N = Beaucoup de plaques d'élèves étrangers étaient accrochées dans le dōjō. O =
K = les photos en noir et blanc montrent des techniques de jūjutsu de l’école Katori shintō dont une technique de protection pour retirer l’étranglement à partir de l’intérieur du bras de l’adversaire. Cette technique est également présente dans le Gracie-jūjutsu. L = Façon logique de contrer une saisie du bras à deux mains.
M = Otake Risuke et Donn Draeger, il était l’entraîneur d’Anton Geesink.
N = Beaucoup de plaques d’élèves étrangers étaient accrochées dans le dōjō.
O = Les études des énergies ésotériques se nomment hōgoto. On utilise les Neufs Signes, in-yō-gōgyo. De même, M. Otake a maîtrisé la technique de construction des forteresses dans laquelle on utilise le “Triangle de Yamato” comme équerre et seulement le file et l’aiguille. Il a réalisé ainsi le plan de sa propre maison et le plan de son dōjō à notre grande surprise !
P = Les kuji (Neuf signes magiques) Q = Parchemins de l'école.
P = Les kuji (Neuf signes magiques)
Q = Parchemins de l’école.

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